Handicapée par la vigueur du franc, l'industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM) mise sur la numérisation. Les nouvelles technologies offrent un grand potentiel pour renforcer le site de production suisse.
Ces derniers mois et années, la surévaluation du franc a lourdement frappé l'industrie MEM, écrit Swissmem dans un communiqué diffusé en préambule à la Journée de l'industrie, qui se déroule jeudi à Zurich. Mais les entreprises du secteur ont rapidement réagi à l'abandon le 15 janvier 2015 par la Banque nationale suisse (BNS) du taux plancher liant franc et euro.
Parmi les mesures mises en oeuvre figurent également les projets de ladite 'industrie 4.0', soit l'application des technologies numériques dans l'activité industrielle, avec pour base l'internet des objets. 'La numérisation représente une chance pour l'industrie suisse', relève ainsi le président de Swissmem, Hans Hess, cité dans le communiqué.
Les technologies numériques fourniront une contribution décisive au succès du site industriel suisse, malgré la vigueur du franc ainsi que des coûts et des salaires élevés, a poursuivi M. Hess. Et l'industrie suisse est bien positionnée dans le cadre des changements qui s'annoncent.
Des opportunités à saisir
Au gré des récentes restructurations, l'industrie suisse s'est déjà largement automatisée. Plus innovante que jamais, elle a adopté des processus très efficients, selon M. Hess. De plus, à la faveur d'un système éducatif de tout premier ordre, la Suisse bénéficie d'une main-d'oeuvre très qualifiée. Des atouts, 'que nous devons utiliser pour saisir les opportunités qui se présentent'.
/ATS