Même après l'initiative Minder sur les rémunérations abusives, les salaires des dirigeants restent un thème chaud. Selon un sondage réalisé en Suisse, 53% des personnes interrogées disent que ce sujet les intéresse toujours personnellement.
Sur les 1000 sondés, 72% sont même pour l'introduction d'une limite en terme de rémunération. La représentation de ce plafond salarial varie très fortement, selon les personnes interviewées. Certaines la situent à 10'000 francs et d'autres jusqu'à 50 millions, dévoile une étude publiée mardi par Demoscope pour la société de conseils de HCM Hostettler & Company.
Un tiers des sondés croit par contre qu'une limite supérieure pour les bonus péjorerait la capacité concurrentielle de la Suisse et sa capacité d'innovation.
Une courte majorité (52%) est favorable au fait que les actionnaires décident librement de ce niveau. En l'an 2010, où le sondage avait été réalisé la première fois, cette valeur se situait encore à 64%.
/ATS