Opposants à la ligne à très haute tension Chamoson-Chippis déboutés

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Opposants à la ligne à très haute tension Chamoson-Chippis déboutés

Le Tribunal fédéral ferme la porte à une révision des travaux sur la ligne à haute tension entre Chamoson (VS) et Chippis (VS). Il a rejeté un recours des opposants. Les juges considèrent que les modalités de la construction de la ligne ont déjà été tranchées.

Le Tribunal fédéral estime dans une décision rendue publique jeudi qu'il n'y a pas de raison de faire appel. Les opposants, onze particuliers et la Fondation de l'Ermitage de Longeborgne, se fondaient sur un rapport géologique selon lequel 34 pylônes sur les 54 prévus entre Aproz et le Creux de Chippis seraient exposés à des dangers naturels. Et même que trois d'entre eux seraient impossibles à réaliser.

Ce rapport n'avait pas été versé au dossier lors de la procédure précédente. L'exposition aux risques naturels n'aurait pas été sérieusement examinée, selon les opposants, dans la procédure d'approbation des plans. En outre, des faits nouveaux seraient apparus dans le cadre des projets de correction du Rhône.

Ces faits nouveaux imposeraient une révision de l'arrêt de septembre 2017, car le coût de la ligne aérienne serait bien supérieur aux prévisions et cela aurait une influence sur la comparaison avec la variante d'un câble souterrain.

Dans ses considérations, le Tribunal fédéral a écrit que la question de la ligne terrestre avait déjà été tranchée et ne pouvait plus faire l'objet d'un appel. Les juges de Lausanne ont rejeté tous les autres arguments.

La ligne THT aérienne entre Chamoson et Chippis suscite la controverse depuis de nombreuses années. En juin 2017, plusieurs centaines de partisans de l'enfouissement de la ligne avaient encore défilé à Chippis pour maintenir la pression contre ce projet de 28 kilomètres. (Arrêts 1F_23/2018 et 1F_25/2018 du 29.01.2019)

/ATS
 

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