Sapins décorés plus tôt - Risques d'incendies relevés

La tradition d'installer le sapin la veille de Noël devient rare. Toujours plus souvent, l'arbre ...
Sapins décorés plus tôt - Risques d'incendies relevés

Sapins décorés plus tôt - Risques d'incendies relevés

Photo: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

La tradition d'installer le sapin la veille de Noël devient rare. Toujours plus souvent, l'arbre trône décoré dans le salon dès début décembre. Il s'assèche donc d'autant plus vite, avec le risque d'incendie qui en découle.

La période des fêtes de fin d'année est en effet de loin la plus propice aux incendies, avec toutes les bougies et autres couronnes de l'Avent. Le Centre d'information pour la prévention des incendies (Cipi) estime leur nombre à près d'un millier en moyenne en Suisse.

Certains restent très circonscrits, tandis que d'autres prennent des dimensions bien plus grandes, souvent attisés par la sécheresse du sapin sous l'effet de laquelle il s'enflamme en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire. On recense du reste davantage de sinistres après qu'avant les fêtes.

La durée de vie d'un sapin coupé, par une température intérieure, varie selon l'espèce. Le sapin de Nordmann, le préféré des Helvètes selon l'Association des propriétaires forestiers ForêtSuisse, se conserve le plus longtemps. Originaire du Caucase, il pousse aussi en Suisse. Il est aussi le plus cher.

Le plus répandu en Suisse est le sapin rouge. Le meilleur marché, il est aussi celui qui sèche le plus vite. Entre les deux, les producteurs offrent un choix d'au moins une demi-douzaine d'autres essences.

Expansion du sapin suisse

L'avantage de choisir un arbre helvétique est qu'il reste frais plus longtemps. Ils sont en effet coupés peu avant la transaction, tandis que ceux importés, du Danemark et d'Allemagne avant tout, passent des semaines dans des entrepôts frigorifiques. Les sapins étrangers n'en représentent pas moins la majorité des quelque 1,2 million d'arbres de Noël vendus chaque année en Suisse, note ForêtSuisse.

La production suisse couvre 40 à 45% du marché et la demande ne cesse de croître, se félicite l'association. Une aubaine pour les quelque 500 agriculteurs et propriétaires forestiers pour lesquels cela représente un revenu annexe bienvenu, écrit la faîtière.

En Suisse, près de deux tiers de la production est cultivée en plein champ, sur environ 550 hectares. Le reste vient de la forêt, notamment d'éclaircies ou de parcelles sous des lignes électriques.

Ecologique

ForêtSuisse souligne tous les avantages écologiques de la production indigène. L’usage de produits chimiques et de fertilisants est strictement prohibé en forêt et, en zone agricole, les petits cultivateurs de notre pays utilisent beaucoup moins de substances auxiliaires que les grandes monocultures étrangères.

L'écobilan parle aussi pour des sapins suisses. Non seulement on économise un transport, mais surtout le sapin, en croissant, joue son rôle de recycleur de carbone en oxygène. Son bilan carbone est neutre, écrit ForêtSuisse. Sur son site internet, l'association livre toute une série de conseils pour conserver son sapin le plus longtemps et dans les meilleurs conditions possible.

www.foretsuisse.ch

/ATS
 

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