Le groupe agrochimique bâlois Syngenta va supprimer 116 postes de travail sur son site de Monthey (VS), a annoncé jeudi Unia. Selon le syndicat, le groupe va externaliser une partie de la production de l'usine valaisanne pour accroître sa rentabilité.
Le syndicat 'condamne avec la plus grande vigueur le sacrifice de ces 116 postes de travail motivé uniquement par le goût du gain maximal'. Il exige que le groupe 'gèle sa décision et procède à une nouvelle analyse permettant de maintenir les emplois'.
Le Conseil d'Etat valaisan a de son côté regretté la décision de Syngenta. Il fera tout ce qui est en son pouvoir pour en atténuer les conséquences, a-t-il indiqué jeudi.
Compétitivité à maintenir
'La société Syngenta a annoncé ce jour l'arrêt de ses activités 'formulation et conditionnement' de Monthey d'ici la fin 2016. Au terme de ce processus en 2018, 116 postes de travail seront concernés sur les 900 que compte l'entreprise actuellement', a précisé l'Etat du Valais dans un communiqué.
Selon le gouvernement, le groupe agrochimique bâlois doit se défaire d'une partie de la production de son site de Monthey 'pour maintenir l'efficacité et la compétitivité de son portefeuille'. La multinationale a toutefois 'assuré vouloir investir dans la requalification de collaborateurs pour permettre un maximum de transferts internes et a réaffirmé le caractère stratégique du site de Monthey', souligne l'Etat du Valais
L'annonce de Syngenta douche aussi les espoirs de nombreux salariés de la raffinerie Tamoil qui espéraient un reclassement professionnel sur le site chimique de Monthey, déplore Unia. Syngenta emploie plus de 28'000 personnes dans le monde, dont environ 3400 en Suisse.
/ATS