Le ministre qatari du travail Ali bin Samikh al-Marri est le président de la 111e Conférence internationale du travail à Genève. Considéré comme une personne importante dans le scandale de corruption avec l'UE, il a été désigné lundi matin au début de la réunion.
Ali bin Samikh al-Marri va présider les discussions dans les deux prochaines semaines qui rassemblement des milliers de délégués gouvernementaux, patronaux et syndicaux des 187 Etats membres de l'Organisation internationale du travail (OIT). Il avait dès 2018 des contacts avec un ancien eurodéputé italien désormais au centre du Qatargate.
Ce scandale de corruption de parlementaires européens a notamment abouti à l'arrestation et à la détention de la vice-présidente de cette instance Eva Kaili. Comme il avait oeuvré comme vice-président de la conférence l'année dernière, désigné par son groupe régional, Ali bin Samikh al-Marri a été nommé par acclamation.
Certains syndicats étaient toutefois favorables à un vote, inhabituel pour la présidence. Mais leur groupe ne l'a pas demandé.
/ATS