Le Conseil fédéral doit faciliter le recrutement des personnes migrantes d’Etats tiers hautement qualifiées, plaide l'Entraide protestante suisse (EPER). Elles représentent un potentiel de main-d’oeuvre important, à peine pris en compte.
Les entreprises suisses rencontrent de plus en plus de difficultés à recruter de la main-d’oeuvre qualifiée, surtout depuis la votation du 9 février 2014 sur l'immigration de masse, peut-on lire dans l'étude présentée lundi à la presse à Berne. Selon le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO), deux tiers des secteurs d’activité souffrent d'une pénurie de personnel qualifié pour un besoin actuel évalué à quelque 260'000 personnes.
Or, seul le potentiel représenté par les femmes et les personnes d’un certain âge est avancé dans le débat. Il laisse de côté les 50'000 personnes hautement qualifiées originaires d'Etats tiers, c'est-à-dire non européennes, qui vivent en Suisse.
Dans cette optique, l'EPER a lancé fin 2012 un projet pilote avec des réfugiés et des étrangers admis à titre provisoire dans les cantons de Vaud et de Genève, sur mandat du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM). Dans le cadre d'une offre passerelle, 16 personnes hautement qualifiées reçoivent un conseil et un encadrement.
L'audience a été ajournée car l'un des 69 accusés de ce procès fleuve n'avait pas d'avocat.
Le fondateur d'Aube dorée, Nikos Michaloliakos, et la plupart des autres députés du parti ont choisi de ne pas se présenter à l'ouverture de l'audience mais de se faire représenter par leurs avocats.
Valeur des diplômes
Les entreprises s'intéressent à ces travailleurs hautement qualifiés, mais elles rencontrent de nombreux obstacles à l'heure de les engager, souligne l'étude réalisée par l'institut bâlois 'B.S.S. Volkswirtschaftliche Beratung AG'. L'insécurité liée à la reconnaissance et à la valeur des diplômes étrangers est pointée du doigt.
Pour parer à cette difficulté, l'Allemagne s'est équipée de deux bases de données nationales permettant de comparer les diplômes et qualifications étrangères avec les diplômes allemands, a expliqué la conseillère aux Etats Anita Fetz (PS/BS). La politicienne bâloise déposera un postulat lors de la session d'été demandant de créer une telle base de données.
Santé, hôtellerie...
L'enquête a été menée auprès de 48 entreprises suisses dans cinq secteurs d'activité confrontés à une pénurie de main-d'oeuvre qualifiée. Il s'agit de la construction, de l'hôtellerie, de l'informatique, de l'ingénierie et de la santé.
Selon les entreprises interrogées, le potentiel le plus important est attribué aux personnes de plus de 50 ans, suivies des migrants hautement qualifiés originaires d'Etats tiers. De même, une majorité des entreprises détecte un potentiel fondamental chez les jeunes et les migrants faiblement qualifiés.
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/ATS