Près de 50 personnes ont été tuées dans le déraillement d'un train mercredi soir à Saint-Jacques de Compostelle, dans le nord-ouest de l'Espagne, a indiqué le président de la région de Galice, Alberto Nuñez Feijoo. Il a précisé que cet accident a fait 200 blessés.
"Nous ne pourrons pas rendre la vie à de nombreuses personnes, entre 45, 47, 50 personnes", a-t-il déclaré, ajoutant que ce bilan était provisoire. "Il y a un wagon déchiqueté" et "les cadavres sont sur les voies", avait déclaré un peu plus tôt le président de région, parlant de scène "dantesque".
L'accident, qui pourrait être dû selon les médias à une vitesse excessive, s'est produit à environ quatre kilomètres de la gare de Saint-Jacques de Compostelle, ville de pèlerinage mondialement célèbre. Le train circulait sur une voie à grande vitesse.
Il assurait une liaison entre Madrid et la localité de El Ferrol, sur la côte galicienne. Le convoi a déraillé à 20h42 "pour une raison indéterminée", selon un porte-parole de la compagnie ferroviaire Renfe.
Très vite, de nombreuses ambulances ont afflué aux abords du site de l'accident, dans une course contre la montre pour tenter d'évacuer les blessés. Sur les voies, les secouristes casqués poursuivaient leur travail.
Chef du gouvernement
Le drame s'est produit à la veille de la Saint-Jacques, le saint patron des Galiciens, une fête traditionnelle dans cette région. Toutes les cérémonies prévues à Saint-Jacques ont été annulées par les autorités locales.
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, un Galicien, est attendu jeudi matin sur place. "Je souhaite exprimer mon affection et ma solidarité avec les victimes du terrible accident de train de Santiago", a lancé Mariano Rajoy dans un message sur Twitter.