Barack Obama ne prévoit pas a priori d'envoyer des soldats en Syrie
Le président Barack Obama a affirmé vendredi ne pas prévoir a priori d'envoyer des soldats américains sur le territoire syrien. Ce, même s'il était prouvé que le régime de Bachar al-Assad avait eu recours à son stock d'armes chimiques."Je n'envisage pas de scénario dans lequel des soldats américains sur le sol syrien seraient une bonne chose pour les Etats-Unis, et même une bonne chose pour la Syrie", a déclaré M. Obama lors d'une conférence de presse avec son homologue costaricienne Laura Chinchilla à San José où il effectue une visite de 24 heures.M. Obama, pressé d'agir plus fermement dans ce dossier depuis que son administration a évoqué pour la première fois la semaine dernière l'usage d'armes chimiques par le régime Assad, ce qui constituerait selon la terminologie américaine une "ligne rouge", s'est toutefois gardé une marge de manoeuvre vendredi."En général, je n'exclus rien en tant que commandant en chef (de l'armée américaine), parce que les circonstances changent, et il faut être sûr que je dispose toujours des pleins pouvoirs des Etats-Unis pour défendre les intérêts de sécurité nationale américains", a-t-il affirmé.Journaliste américain détenu en SyrieCes déclarations surviennent alors qu'un journaliste américain porté disparu en novembre en Syrie serait détenu dans une prison gouvernementale non loin de la capitale, Damas, estiment sa famille et son employeur.James Foley, qui travaille pour le "Global Post", a vraisemblablement été enlevé en novembre dans le nord-ouest de la Syrie alors qu'il venait de traverser la frontière turque en voiture."Avec un très haut niveau de certitude, nous pensons désormais qu'il a le plus probablement été enlevé par une milice pro-régime puis remis aux forces gouvernementales syriennes", indique le PDG du "Global Post", Philip Balboni, dans un article mis en ligne vendredi sur le site de l'entreprise. /SERVICE