Cinq Palestiniens d'une même famille, dont deux enfants, ont été tués samedi dans une frappe israélienne sur leur maison dans le centre de la bande de Gaza, ont indiqué des responsables médicaux. Ce nouvel incident meurtrier s'est produit au 47e jour du conflit entre Israël et le Hamas.
L'armée israélienne a soumis la bande de Gaza à un pilonnage intensif, tandis que l'Egypte lançait un appel à reprendre les négociations.
L'armée israélienne a indiqué avoir frappé environ 35 cibles dans le territoire déjà dévasté, au lendemain de la mort du premier enfant israélien tué par la guerre. "Le Hamas paiera cher cette attaque", avait aussitôt menacé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Effectivement, le territoire et la ville de Gaza elle-même ont retenti des explosions successives pulvérisant des immeubles et forçant les Gazaouis à des courses affolées devant des frappes venues du ciel et semblant pouvoir tomber partout
Sept personnes au total ont été tuées samedi, dont trois enfants de trois, quatre et douze ans, selon les secours. Depuis le début le 8 juillet de l'opération israélienne dite "Bordure protectrice", près de 2100 personnes ont été tuées côté palestinien - en écrasante majorité des civils - et 68, dont 64 soldats et quatre civils, côté israélien.
Dans l'autre sens, environ trente tirs de roquettes et d'obus de mortier palestiniens ont atteint Israël samedi, sans faire de victime, selon l'armée israélienne.
Au même moment, l'Egypte, médiateur historique, a appelé Israéliens et Egyptiens à accepter un cessez-le-feu et à reprendre les négociations qu'ils ont rompues mardi.
Selon un diplomate égyptien, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a informé le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi que le Hamas était disposé à reprendre les pourparlers indirects avec Israël. Le Hamas n'a pas confirmé cette information.
Il a en revanche annoncé avoir signé un document présenté par Mahmoud Abbas à l'ensemble des groupes palestiniens avant de ratifier le traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI), ce qui exposerait Israël comme