Lakhdar Brahimi démissionnera le 31 mai de son poste de représentant spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, a souligné mardi le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Le diplomate algérien évoquait intention de se retirer depuis plus d'un an.
L'échec des discussions de Genève entre délégués du pouvoir syrien et de l'opposition l'avait conforté dans sa volonté. La décision du président Bachar al-Assad d'organiser une élection présidentielle et de s'y présenter le mois prochain l'a convaincu de jeter l'éponge.
"Ce n'est pas très agréable pour moi. C'est très triste de quitter ce poste en laissant la Syrie dans un tel état", a dit Lakhdar Brahimi après l'annonce du secrétaire général de l'ONU.
Les Nations unies lui cherchent depuis quelque temps un successeur. Plusieurs candidatures sont étudiées, dont celle de l'ex-ministre tunisien des Affaires étrangères Kamel Morjane, ont indiqué au début du mois des sources diplomatiques.
Damas bénéficie du soutien de Moscou, qui a bloqué avec l'appui de la Chine toute tentative pour condamner ou sanctionner le gouvernement syrien depuis le début du conflit.