Les discussions entre l'Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire de Téhéran ont fait des progrès, mais il reste des "points de désaccord", ont affirmé les négociateurs iraniens. Les discussions en sont à leur troisième journée.
"Nous devons encore travailler sur des points de désaccord", a déclaré le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, cité par les médias iraniens, après un entretien d'une heure à Genève avec son homologue européenne Catherine Ashton.
"Les points de vue se sont rapprochés" lors de cette réunion "positive même si elle était courte", a précisé Majid Takht-Ravanchi, l'un des membres de l'équipe de négociateurs, tandis que le numéro deux de la délégation, Abbas Araghchi, faisait état de "progrès minimes" malgré la "volonté sérieuse" des deux parties.
Selon le calendrier prévu, les discussions à huis clos doivent se terminer ce vendredi, alors que rien de concret n'a encore filtré sur un accord possible. L'ambiance est plutôt au pessimisme, malgré une atmosphère qualifiée de bonne par le porte-parole de l'Union européenne (UE) Michael Mann.
En l'absence d'accord, les ministres des six (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne) ne feront pas le voyage de la Suisse, comme ce fut le cas lors du précédent round, les 8 et 9 novembre, a-t-on indiqué de source diplomatique.
Un nouveau rendez-vous serait alors fixé entre l'Iran et les Occidentaux. Les discussions butent non seulement sur le droit à l'enrichissement de l'Iran, mais sur la levée des sanctions frappant Téhéran.