Enlèvements de Cleveland: Castro ne pourra pas voir sa fille

Ariel Castro, inculpé pour la séquestration et le viol pendant une dizaine d'années de trois femmes dans sa maison de Cleveland, aux Etats-Unis, s'est vu refuser mercredi l'autorisation de voir sa petite fille née en captivité. "Je n'autoriserai pas cela", a déclaré un juge.

A la fin d'une brève audience devant le tribunal, qui l'a déclaré apte à être jugé, l'ancien chauffeur de bus au chômage a demandé au juge s'il pouvait "voir (son) enfant", c'est-à-dire sa petite fille de 6 ans née durant la captivité de sa mère, Amanda Berry. "Je pense que ça ne serait pas approprié", a répondu le magistrat.

Ariel Castro, 52 ans, encourt la peine de mort s'il est reconnu coupable de meurtres aggravés, pour avoir notamment provoqué la fin de la grossesse de l'une de ses captives notamment en la frappant au ventre.

Surveillance anti-suicide

Durant l'audience de mercredi l'accusé, qui est en surveillance anti-suicide depuis son incarcération, a gardé la tête baissée et a marmonné quelques réponses.

Début juin, un grand jury avait retenu 329 chefs d'accusation contre le tortionnaire, dont ceux d'enlèvement, de viol et de meurtre aggravé. Une semaine plus tard, l'accusé avait plaidé non coupable.

M. Castro avait été arrêté début mai après qu'une de ses victimes, Amanda Berry, 27 ans, est parvenue à s'enfuir de la maison où elle était retenue en compagnie des deux autres jeunes femmes, Michelle Knight, 32 ans, et Gina DeJesus, 23 ans.

Avec elles vivait également la fille d'Amanda Berry, Jocelyn. Des analyses ADN ont confirmé qu'Ariel Castro était bien son père.

/SERVICE


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