France: un homme sème la terreur à Paris

Après qu'un homme a ouvert le feu dans le hall du journal "Libération" et grièvement blessé un assistant-photographe sur place, des coups de feu ont également été tirés devant l'une des tours de la Société Générale à la Défense, près de Paris. Le signalement du tireur correspondrait à celui qui a fait irruption dans les bureaux du quotidien.

Après avoir semé la terreur dans les locaux de "Libération", l'homme a pris la fuite. La victime a été atteinte au thorax et à l'abdomen et son pronostic vital est engagé, selon la police. Le blessé est un assistant-photographe, extérieur au journal, venu pour des prises de vue, a rapporté un journaliste.

D'après le directeur de la rédaction, Fabrice Rousselot, interrogé par BFMTV, l'homme a tiré deux coups de feu sans rien dire. "Ce qui est clair, c'est qu'il y a une grande indignation, une grande émotion", a-t-il ajouté.

La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été saisie de l'affaire et un périmètre de sécurité a été dressé autour du siège de "Libération" dans le 3e arrondissement. Le préfet de police de Paris Bernard Boucault était quant à lui sur place.

"Un drame"

"On est les témoins horrifiés d'un drame. Quand on entre avec un fusil dans un journal, dans une démocratie c'est très très grave, quel que soit l'état mental de cette personne", a déclaré à l'AFP le directeur de publication du journal Nicolas Demorand.

Peu après cet incident, des coups de feu ont été tirés devant l'une des tours de la Société Générale à la Défense, près de Paris. Ils n'ont pas fait de blessé, ont annoncé la banque et la police.

Selon une source policière, le signalement du tireur correspondrait à celui de l'homme qui a ouvert le feu dans le hall du quotidien "Libération". Trois cartouches de fusil de chasse ont été retrouvées sur les lieux.

Vendredi matin, un homme armé avait déjà fait irruption dans le hall d'une chaîne de télévision à Paris, menaçant l'un des rédacteurs en chef de la chaîne, selon une source proche de l'enquête. "Nous allons évidemment tenter de voir s'il y a un lien entre les deux affaires", a indiqué cette source.

/ATS


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