Les Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ) se sont ouvertes mardi au Brésil, alors que le pape François se reposait au lendemain de son arrivée agitée à Rio de Janeiro. Les autorités analysaient les failles de sécurité après que la foule a encerclé le véhicule du Souverain pontife.
L'archevêque de Rio de Janeiro, Mgr Orani Joao Tempesta, a, sans la présence du pape, donné à 18h00 (23h00 en Suisse) le coup d'envoi officiel des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) en célébrant une messe sur la plage de Copacabana.
Jusqu'à 1,5 million de jeunes pèlerins, venus de 170 pays, étaient attendus aux JMJ prévues jusqu'à dimanche à Rio.
Auparavant, l'arrivée du pape lundi à Rio de Janeiro dans une voiture qui s'est retrouvée coincée entre, d'une part, une foule qui jetait des présents au pape par la fenêtre et le touchait, et une file d'autobus de l'autre, a provoqué des interrogations sur le dispositif de sécurité.
Erreurs admises
Les autorités ont admis des erreurs de communication entre les différents services chargés de la sécurité. Un responsable de la mairie de Rio a indiqué que le chauffeur du véhicule s'était trompé sur le parcours.
Le souverain pontife avait l'air ravi et à même baissé la vitre de son véhicule pour saluer les gens. Mais ses gardes du corps étaient visiblement nerveux.
"Merci! Merci! Merci à vous tous et à toutes les autorités pour ce magnifique accueil en terre carioca", a posté le pape mardi sur son compte Twitter.
Violents incidents
L'arrivée du pape a aussi été marquée par de violents incidents lors d'une manifestation contre le coût des JMJ, faisant craindre de nouvelles violences dans la foulée de la fronde sociale de juin qui a ébranlé le pays en pleine Coupe de football des confédérations.
Le Souverain pontife doit se rendre mardi au sanctuaire marial d'Aparecida, à mi-chemin entre Rio et Sao Paulo. Plus de 20'000 soldats, policiers et membres des forces de sécurité ont été déployés pour assurer la sécurité de la visite papale.