La Coalition nationale syrienne (CNS), principale vitrine de l'opposition à Bachar al Assad soutenue par les Occidentaux, accepte de participer à une conférence de paix à Genève, annonce un communiqué. Il a été diffusé lundi à l'issue de deux jours de réunion de la CNS à Istanbul.
Le communiqué, rédigé en arabe, fixe plusieurs conditions pour participer à cette conférence, baptisée "Genève 2" dans les milieux diplomatiques, dont l'objectif est de mettre fin à deux ans et demi de guerre civile en Syrie via la création d'une autorité de transition.
La CNS réclame un accès libre dans les zones assiégées pour les organisations humanitaires, la libération des prisonniers politiques et affirme que toute conférence internationale doit aboutir à une transition politique.
Le communiqué annonce aussi qu'un comité s'est vu assigner pour mission de continuer à discuter avec les forces révolutionnaires à l'intérieur et à l'extérieur de la Syrie afin d'expliquer la position de la CNS, alors que des combattants sur le terrain s'opposent au processus diplomatique en cours.
"Tout ce qu'on peut espérer, c'est que ces discussions aboutiront au départ de Bachar al Assad", a déclaré Adib Chichakli, l'un des membres de la CNS.