La Slovène Alenka Bratusek a renoncé à faire partie de la prochaine Commission européenne, a annoncé jeudi dans un communiqué le futur président de l'institution, Jean-Claude Juncker. Le Premier ministre slovène a aussitôt indiqué qu'il proposerait un ou une nouvelle candidate "dans deux à trois jours".
"J'ai beaucoup de respect pour la décision d'Alenka Bratusek de renoncer à être vice-présidente de la Commission", a annoncé Jean-Claude Juncker jeudi. Mme Bratusek avait été recalée mercredi par le Parlement européen comme vice-présidente chargée de l'Energie.
Elle n'a pas convaincu sur ses compétences et a pâti de l'absence de soutien des deux grandes formations du Parlement, la droite du PPE et les socialistes.
"Par sa décision, elle m'aide à finaliser la composition de la Commission européenne, avec le Parlement européen et le Conseil", qui représente les Etats, a ajouté M. Juncker. A travers son porte-parole, il avait pourtant assuré quelques heures auparavant que Mme Bratusek restait "commissaire désignée".
Le Premier ministre slovène, le centriste Miro Cerar, a aussitôt indiqué qu'il proposerait un ou une nouvelle candidate "dans deux à trois jours". Les socialistes et le PPE se sont montrés favorables à la députée socialiste Tanja Fajon, qui figurait sur la liste de trois candidats fournie au départ à M. Juncker par la Slovénie.
Les remaniements désormais nécessaires au sein de l'équipe Juncker pourraient retarder l'entrée en fonction du nouvel exécutif européen au-delà de la date prévue au départ du 1er novembre, ont indiqué des sources européennes.