La présidente du Brésil veut améliorer les services publics

La présidente du Brésil Dilma Rousseff a promis de promouvoir un "grand pacte" pour améliorer les services publics. Elle a aussi assuré vouloir faire "beaucoup plus pour lutter contre la corruption", lors d'une allocution télévisée au lendemain de manifestations historiques.

Dilma Rousseff a affirmé qu'elle ne laisserait pas une "minorité entacher un mouvement démocratique et pacifique". Elle faisait allusion aux pillages et saccages commis jeudi en marge des manifestations qui ont réuni 1,2 million de personnes dans le pays.

La présidente a promis de maintenir l'ordre dans la rue tout en écoutant les revendications des manifestants. Elle a réitéré le soutien de son gouvernement au changement social.

Voix de la rue

Elle a estimé avoir l'obligation d'écouter la voix de la rue et d'entamer un dialogue avec toutes les forces en présence, dans les limites de la loi.

"Les manifestations montrent la force de la démocratie brésilienne mais si un pays laisse la violence le dérouter, il perdra une occasion historique", a-t-elle déclaré. Et d'ajouter que les forces de sécurité ont pour devoir de défendre l'ordre et les biens publics.

Contestation réprimée

Le mouvement de contestation brésilien est né le 13 juin d'une petite manifestation violemment réprimée par la police contre la hausse des tarifs des transports publics à Sao Paulo.

Face à cette répression, la colère a brusquement pris de l'ampleur et s'est dirigée pêle-mêle contre le coût de la vie, la corruption et les milliards de dollars dépensés pour l'organisation de la Coupe du monde de football en 2014 au détriment d'investissements dans la santé ou l'éducation.

/SERVICE


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