Le départ du président Assad évité par le régime syrien à Genève

Le départ du président syrien Bachar al-Assad n'est pas l'objet des discussions de Genève, a affirmé lundi le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad. Il a déclaré que la déclaration de Genève 1 ne mentionne pas le sort du président Assad.

"Nous sommes prêts à discuter de tout le communiqué de Genève 1, point par point, en commençant par la fin des attaques terroristes. Le départ du président Assad n'est pas dans le communiqué de Genève 1", a déclaré aux journalistes le vice-ministre syrien, s'exprimant après un entretien de la délégation gouvernementale avec l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi. Celui-ci a lancé lundi le 2e round de la Conférence dite de Genève 2 sur la Syrie.

La déclaration adoptée le 30 juin 2012 par le groupe de contact sur la Syrie avait en effet laissé ouverte la question du sort du président Assad, en mentionnant sans autres précisions la formation d'un gouvernement de transition avec les pleins pouvoirs exécutifs.

"Nous sommes depuis le début de Genève 2 prêts à discuter de tout, c'est l'autre partie qui nous fait perdre du temps et veut parler d'autre chose que du communiqué de Genève 1", a affirmé le vice-ministre syrien. Il a répété la position de Damas déjà exprimée lors du premier round selon laquelle le gouvernement veut d'abord discuter de la fin du terrorisme, avant de parler du gouvernement de transition.

Civils innocents pas visés

Interrogé sur les déclarations de l'opposition accusant le régime d'utiliser des barils d'explosifs, le vice-ministre a répondu: "Nous défendons notre peuple. Les terroristes utilisent toutes les sortes d'armes. La responsabilité de n'importe quel gouvernement est de protéger son peuple. Nous ne visons pas des civils innocents, mais seulement les groupes armés terroristes et il y a une résolution de l'ONU qui l'autorise", a-t-il dit.

Le vice-ministre syrien a en outre affirmé qu'une "percée" a été réalisée ce week-end à Homs avec l'évacuation de 600 civils, alors que, selon lui, les rebelles empêchaient cette évacuation depuis deux ans.

/ATS


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