Le président égyptien par intérim Adli Mansour a fixé lundi un calendrier d'environ six mois pour la tenue d'élections législatives en Egypte. Une fois réuni le nouveau parlement, elles seraient suivies d'une élection présidentielle.
Dans un décret, Adli Mansour a déclaré que des élections parlementaires auraient lieu une fois que des amendements à la constitution, actuellement suspendue, auront été soumis à référendum, ce dans un délai de quatre mois et demi.
Ces élections, précise-t-il, devront avoir lieu dans les quinze jours suivant l'approbation de ces amendements par référendum. Quant à la présidentielle, elle devra avoir lieu dans la semaine suivant la réunion du parlement nouvellement élu.
La constitution égyptienne, adoptée en décembre dernier, a été suspendue la semaine dernière après la destitution du président Mohamed Morsi par l'armée, trois jours après le rassemblement de plusieurs millions d'opposants au chef de l'Etat islamiste.
Ex-ministre des Finances favori
L'ancien ministre des Finances Samir Radouane apparaît par ailleurs comme le favori pour devenir Premier ministre par intérim, a-t-on appris de sources politiques haut placées. Samir Radouane a cependant dit ne pas avoir été encore approché.