Les experts de l'ONU resteront en Syrie jusqu'à samedi matin

Les experts des Nations Unies, qui enquêtent en Syrie sur une attaque présumée aux armes chimiques, resteront dans le pays jusqu'à samedi matin, a déclaré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Sur le terrain, les manoeuvres militaires ont commencé.

Les inspecteurs "continueront leur enquête jusqu'à vendredi. Ils quitteront la Syrie d'ici à samedi dans la matinée et me feront leur rapport dès qu'ils seront sortis" a indiqué M. Ban à des journalistes à Vienne. Le chef de l'ONU a également indiqué avoir parlé mercredi avec le président américain Barack Obama.

Ban Ki-moon s'est à plusieurs reprises exprimé contre de possibles frappes en Syrie, "Il faut donner une chance à la diplomatie, il faut donner une chance à la paix", a-t-il ajouté alors que les experts de l'ONU ont entamé jeudi leur troisième journée d'inspection.

Jets britanniques à Chypre

Au niveau militaire, "six jets Typhoon de l'armée de l'air britannique (RAF)" ont été déployés à Akrotiri sur l'île de Chypre. "C'est simplement une mesure de prudence et de précaution afin de protéger les intérêts du Royaume-Uni et la défense de nos zones de souveraineté dans une période de tensions accrues dans la région", a annoncé le Ministère britannique de la défense.

A Paris, François Hollande a déclaré à l'issue d'un entretien à l'Elysée avec le chef de file de l'opposition syrienne que "tout doit être fait pour une solution politique, mais elle ne viendra que si la coalition (l'opposition) est capable de paraître comme une alternative et si la communauté internationale est capable de marquer un coup d'arrêt par rapport à l'escalade de la violence".

Manoeuvres russes

De son côté, la Russie va envoyer "dans les prochains jours" un bateau de lutte anti-sous-marine et un bateau lance-missiles en Méditerranée, selon une source au sein de l'état-major des forces armées russes.

L'armée syrienne a expliqué qu'elle se préparait à la pire des hypothèses. "Nous travaillons, comme le font toutes les armées du monde, sur le pire des scénarios. Nous prenons les mesures pour protéger le pays de la frappe et préparer les conditions d'une riposte adéquate", a expliqué ce responsable.

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