De nouveaux décès provoqués par la grippe aviaire H7N9 ont porté à 43 le nombre de morts imputables à cette maladie nouvellement apparue chez l'homme, selon les autorités chinoises. Les experts redoutent une mutation du virus lui permettant de se transmettre facilement entre humains.
Depuis l'identification du virus l'hiver dernier, 132 cas confirmés d'infection par le H7N9 ont été recensés en Chine continentale, d'après le bilan actualisé fin juin et publié jeudi par la commission nationale de la Santé et du planning familial.
Par rapport au mois précédent, elle enregistre un cas de contamination supplémentaire et quatre morts supplémentaires.
Aucune preuve d'une transmission d'homme à homme du virus H7N9 n'existe pour l'instant, selon les autorités sanitaires chinoises et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Mais les experts craignent une mutation du virus lui permettant de se transmettre facilement entre humains, ce qui pourrait provoquer une redoutable pandémie.
Selon une étude publiée fin juin par le magazine "The Lancet", 36% des patients contaminés par le virus H7N9 sont décédés, contre 60% de ceux infectés par un autre virus de la grippe aviaire, le H5N1.
Le H7N9 pourrait réapparaître à l'automne après une accalmie cet été, ajoute l'étude.