Panne de plusieurs heures du site internet de la NSA

Une erreur technique lors d'une opération de mise à jour a été à l'origine de l'arrêt pendant plusieurs heures vendredi du site internet de l'Agence de sécurité nationale (NSA). Un porte-parole du centre d'espionnage américain a toutefois démenti qu'il y ait eu une attaque informatique.

Une porte-parole avait indiqué plus tôt dans la journée que l'agence de renseignements américaine enquêtait pour trouver la raison de cette panne présumée.

"NSA.gov n'a pas été accessible pendant plusieurs heures à cause d'une erreur interne survenue lors d'une opération de mise à jour programmée", a assuré le porte-parole vendredi soir. Il a ajouté que les affirmations circulant sur les réseaux sociaux, selon lesquelles il s'agirait d'une attaque informatique, "ne sont pas vraies".

Spéculations

Sur Twitter, les spéculations se sont multipliées sur l'origine du "blackout" touchant le site de l'Agence de sécurité nationale. D'autant que la NSA est au coeur de l'actualité mondiale depuis plusieurs mois à cause des révélations de son ex-consultant Edward Snowden sur l'ampleur de ses programmes de surveillance des communications, aux Etats-Unis comme à l'étranger.

Pour certains, la panne du site aurait été la conséquence d'une attaque du groupe de pirates Anonymous, dont les membres n'ont cependant pas revendiqué clairement une quelconque action.

Code de bonne conduite

Indignés par le scandale de l'espionnage américain, les dirigeants européens ont pour leur part réclamé vendredi des Etats-Unis "un code de bonne conduite" mais ont évité de prendre des mesures de rétorsion. Le Parlement européen va toutefois envoyer lundi une délégation à Washington.

Neuf élus européens sont dépêchés outre-Atlantique pour recueillir la réponse des autorités américaines aux allégations d'espionnage de citoyens et de gouvernements européens par la NSA.

Après la France et l'Allemagne, l'Espagne a annoncé vendredi la convocation de l'ambassadeur américain à Madrid pour lui demander des explications. Un total de 35 dirigeants de la planète, dont la chancelière allemande Angela Merkel, auraient été écoutés, avait affirmé jeudi le quotidien britannique "The Guardian".

/SERVICE


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