Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est arrivé en fin d'après-midi à Genève pour se joindre aux discussions sur le dossier nucléaire iranien. Cette nouvelle a suscité un regain d'optimisme sur la possibilité d'un accord, alors que des divergences subsistent.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a eu deux entretiens dans la journée avec la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne (UE) Catherine Ashton, a indiqué le porte-parole de l'UE Michael Mann.
"Nous devons encore travailler sur des points de désaccord", a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, cité par les médias de son pays. M. Zarif a apporté une note positive en soulignant que "la nuit dernière, nous étions très loin d'une venue des ministres. Aujourd'hui, nous sommes plus près".
Les discussions en sont à leur troisième journée. Elles pourraient se prolonger dans la nuit de vendredi à samedi. Seuls les ministres des Affaires étrangères de l'Iran et des six pays (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU + l'Allemagne) ont autorité pour signer un accord.
La venue à Genève du secrétaire d'Etat américain John Kerry restait incertaine en fin d'après-midi.