Une vague d'attaques, dont une douzaine à la voiture piégée, a fait 26 morts et plus de 90 blessés dimanche à travers l'Irak, selon des sources médicale et policière. Les attentats se sont produits dans neuf villes et visaient principalement des provinces majoritairement chiites.
Dans le nord de la capitale irakienne, à Waziriyah, le chef de l'assemblée provinciale de Bagdad Riyadh al-Adhadh, un sunnite, est sorti indemne d'un attentat à la voiture piégée qui visait son convoi.
Deux personnes, dont un de ses gardes du corps, ont toutefois été tuées et quatre blessées. Les vitrines des magasins et des bâtiments aux alentours ont été soufflées par l'explosion et les forces de sécurité ont mis en place un cordon de sécurité autour des lieux de l'attaque.
A Al-Bidhan, à quelques kilomètres au nord du port de Bassora, trois personnes ont été tuées et 15 blessées, lorsqu'une voiture piégée a explosé sur un marché. Dans le sud du pays, 16 personnes ont péri dans l'explosion de quatre voitures piégées à Hilla - majoritairement chiite - et ses environs.
Plus de 4000 morts
D'autres attaques ont eu lieu au sud de Bagdad - à Kerbala, Nassiriya, Souweirah et Hafriya, villes à majorité chiite - de même que dans les villes majoritairement sunnites d'Abou Ghraib, à l'ouest de Bagdad, et de Mossoul (nord), faisant cinq morts.
Des violences endeuillent quasi quotidiennement l'Irak, avec plus de 4000 morts depuis le début de l'année, dont 150 au cours de la semaine passée, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources médicales et policières.