Valérie Trierweiler est apparue quelque peu fatiguée, mais souriante lundi matin lors d'une visite dans un hôpital de Bombay. C'était sa première sortie publique depuis sa séparation d'avec le président français François Hollande.
L'ancienne compagne du chef de l'Etat a rencontré le personnel du service pédiatrie de l'hôpital Sion, un établissement de référence à Bombay pour les soins aux bébés prématurés.
"C'est très impressionnant de voir ces bébés de moins d'un kilo avec des chances de vie très limitée. C'est une injustice, car même si tout est fait pour le mieux, ils n'ont pas les mêmes moyens que dans nos hôpitaux", a-t-elle déclaré aux journalistes.
Mme Trierweiler est venue soutenir le lancement de la fondation Fight Hunger, parrainée par l'ONG Action Contre la Faim (ACF), qui lutte pour la prévention et le traitement de la malnutrition. Elle n'a répondu qu'à une seule question, sur l'hôpital, et n'a pas souhaité évoquer sa situation personnelle.
Une cinquantaine de journalistes étaient présents. Ils n'ont pas été autorisés à entrer dans le service et se pressaient dans le couloir, où des patients assis sur des bancs de bois regardaient la cohue, médusés.
Après cette première visite, Mme Trierweiler s'est rendue dans un centre de nutrition du bidonville de Dharavi où sont suivis des enfants souffrant de malnutrition sévère, un programme soutenu par la fondation tout juste créée.
"En Inde, un enfant meurt toutes les 30 secondes, pas tous de malnutrition", a-t-elle souligné. Priée de dire si elle allait continuer cet engagement contre la malnutrition, elle a répondu: "Cela fait trois ans (...), je vais continuer ce combat".
Samedi, le chef de l'Etat français a annoncé qu'il mettait "fin à la vie commune qu'il partageait avec Valérie Trierweiler".