Assassinat de Marie: veillée de prière et marche blanche prévues

Une veillée de prière est prévue vendredi soir en mémoire de la jeune femme de 19 ans enlevée et tuée par un détenu en arrêts domiciliaires. Elle se tiendra au temple de Villars (VD), dans la paroisse où son père était pasteur. Une marche blanche est également annoncée lundi à Lausanne.L'Eglise évangélique réformée vaudoise (EERV) a exprimé sa sympathie aux parents de Marie, qui venait de fêter ses 19 ans. Avec l'accord de la famille, elle a révélé l'identité des parents "pour lever toute ambiguïté" et éviter "des rumeurs ou des suppositions dans les régions où son visage n'était pas connu".La cérémonie officielle organisée par la paroisse en accord avec la famille se déroulera sous la forme d'une veillée de prière. Le service funèbre ne pourra avoir lieu que dans une dizaine de jours, a précisé jeudi l'EERV.Appel à la retenueL'Eglise incite la population à faire preuve de "retenue". "Il ne nous appartient de faire ni le procès du coupable, ni celui du système judiciaire vaudois", écrit-elle. Marie a été enlevée lundi soir à la sortie de son travail à Payerne (VD). Son corps sans vie a été retrouvé dans la nuit de mardi à mercredi près de Châtonnaye (FR), après l'arrestation de son ravisseur, un Broyard de 36 ans.Lundi, une mère de famille organise à Lausanne une seconde marche blanche, après celle de Payerne (VD) , en mémoire de la jeune femme. Elle partira du centre-ville et se dirigera vers le bâtiment qui abrite le Tribunal des mesures de contrainte et l'office du juge d'application des peines, à Longemalle-Renens. C'est cette instance qui a remis en arrêts domiciliaires le détenu, déjà condamné pour enlèvement, viol et assassinat en 2000.Pas de nouvelles informationsLa police vaudoise n'a pas livré jeudi de nouvelles informations sur l'avancement de l'enquête. "Nous effectuons un travail de fond. Nous confrontons les déclarations de l'auteur avec les éléments récoltés", a expliqué Jean-Christophe Sauterel, porte-parole de la police vaudoise.L'avocat du ravisseur, Me Patrick Michod, n'a pas souhaité faire de déclaration. Mais il a rappelé "le malheur absolu" qui touche les parents de Marie et la douleur des parents de son client. /SERVICE


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