Ballet diplomatique sur l'Iran à Genève, peut-être un accord

Les chefs de la diplomatie américaine et française John Kerry et Laurent Fabius, ainsi que leurs homologues britannique et allemand ont décidé de rejoindre ce vendredi Genève où les négociations sur le programme nucléaire iranien se poursuivent. L'hypothèse d'un accord historique après des années d'impasse se renforce.

"Un texte intérimaire est en cours de discussion et Laurent Fabius a estimé que c'est une étape qui pourrait être importante", a précisé Paris dans la matinée.

Le secrétaire d'Etat John Kerry doit lui s'entretenir avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif et la cheffe de la diplomatie européenne Catherine Ashton, en marge des négociations entre l'Iran et les autres grandes puissances.

"C'est un moment important des négociations (...)", a déclaré de son côté une source diplomatique à Berlin, confirmant aussi la présence du chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle.

A son arrivée dans la Cité de Calvin, Laurent Fabius a fait état d'avancées dans les négociations tout en soulignant prudemment que rien n'était pour autant acquis.

Rejet de Netanyahu

Israël, de son côté, "rejette complètement" le compromis discuté à Genève sur le dossier nucléaire iranien, a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'un entretien avec John Kerry à l'aéroport international de Tel Aviv.

"Israël n'est pas tenu par cet accord et fera tout le nécessaire pour se défendre et défendre la sécurité de son peuple", a-t-il ajouté.

"Accord possible" selon l'Iran

Les discussions entre l'Iran et les Occidentaux, représentés sur mandat de l'ONU par l'Union européenne, ont débuté jeudi à Genève autour d'une proposition de Téhéran. Le changement de ton de la République islamique sur le dossier nucléaire est perceptible depuis l'élection au mois d'août dernier du président Hassan Rouhani.

Selon cette proposition qui n'a pas été rendue publique, l'Iran accepterait de geler une partie de son programme controversé en échange de la levée de certaines sanctions qui pèsent lourdement sur son économie.

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