Champ-Dollon: mises en liberté exigées pour traitements dégradants
Après les gardiens de Champ-Dollon (GE) lundi, l'avocate Dina Bazarbachi, membre du comité de la section genevoise de la Ligue suisse des droits de l'homme, dénonce à son tour la surpopulation carcérale. Elle a invoqué des traitements dégradants, en déposant vendredi deux demandes de mise en liberté.Conçue pour 376 détenus, la prison en héberge 800 environ. "Les détenus ne peuvent plus bouger, ils restent 23 heures sur 24 dans des cellules irrespirables et sales. La situation est indigne, il faut réagir!" a indiqué dimanche à l'ats Me Bazarbachi, confirmant une information du "Matin Dimanche". L'avocate note que ses demandes ont peu de chances d'aboutir, mais elle est prête à aller jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme. /SERVICE