Un jour après le drame familial qui a fait trois victimes à Wilderswil (BE), l'enquête suit son cours. La police n'a pas encore donné de précisions sur leur identité. Les examens en cours à l'Institut de médecine légale de l'Université de Berne pourraient durer quelques jours, selon elle.
Selon des habitants de Wilderswil cités dans plusieurs médias, un homme aurait abattu son ancienne épouse et le nouveau compagnon de cette dernière avant de mettre fin à ses jours. Il s'agirait de ressortissants de la communauté portugaise, établis depuis peu dans cette station touristique de 2600 habitants située dans l'Oberland bernois.
L'auteur des coups de feu aurait également voulu s'en prendre aux enfants du couple, mais ceux-ci auraient pu se mettre en sécurité dans la maison, ont déclaré des habitants. L'homme se serait alors donné la mort.
Le drame a ébranlé la population locale. La présidente de la commune Marianna Lehmann a fait part de sa consternation. Interrogée par l'ats, l'élue a expliqué avoir eu des contacts avec la population et être à son écoute.
La fusillade a également fait du bruit à l'étranger, et notamment au Portugal. Les grands quotidiens, tels que le "Diario de Noticias", ont abondamment parlé du drame familial.
Plusieurs coups de feu avaient été entendus lundi à l'aube à proximité de la gare de Wilderswil. Dépêchés sur place, les policiers avaient découvert peu après 07h00 trois corps sans vie sur un parking. Un large périmètre de sécurité avait été mis en place.
La scène du crime, proche d'une école, avait été protégée des regards par des tentes et des véhicules stationnés le long de la route principale, pour empêcher les élèves de voir les corps et d'assister au déploiement policier.