Hausse des tarifs: la SKS, Pro Bahn et l'ATE sont partagés

L'augmentation moins forte que prévue du prix des transports publics, de 2,3%, a été accueillie de manière mitigée par la Fondation pour la protection des consommateurs alémaniques (SKS) et l'organisation de défense des usagers du rail Pro Bahn. L'ATE et le Konsumentenforum se montrent plus indulgents.

Pour l'organisation Pro Bahn, "il est naturellement positif que l'augmentation des tarifs ait pu être ralentie". Son président Kurt Schreiber note toutefois que des coûts supplémentaires vont frapper de nombreux usagers du rail. Cette nouvelle est donc "aigre-douce" pour les passagers.

M. Schreiber se montre particulièrement critique vis-à-vis de la majoration du prix de l'abonnement demi-tarif à partir de 2016 pour les nouveaux clients, qui devront payer 185 francs au lieu de 175 aujourd'hui. Un tel supplément pourrait représenter un obstacle à l'acquisition de nouveaux clients pour le rail, note Pro Bahn.

Retransfert

L'Association transports et environnement (ATE) dit quant à elle comprendre la situation difficile dans laquelle se trouvent les entreprises de transport public. Elle demande à la Confédération et aux cantons de mieux assumer leurs responsabilités concernant le transfert de la route au rail et le transport public régional.

"La hausse des tarifs des transports publics pourrait aboutir à un 'retransfert' du rail à la route", prévient Caroline Beglinger, codirectrice de l'ATE.

Accueil partagé

Du côté des organisations de consommateurs, l'accueil est partagé. "D'une part, l'atténuation de la hausse des tarifs est naturellement bienvenue", déclare Sara Stalder, directrice de la SKS. Mais l'organisation alémanique se montre critique envers le nouveau système de vente de billets à prix réduits, car le passager ne peut plus se fier au principe "une prestation - un prix".

L'organisation Konsumentenforum se montre plus indulgente. Dans un communiqué, elle se félicite de l'atténuation de la hausse des prix et salue des produits "innovants et axés sur les besoins", comme l'abonnement général du soir. La Fédération romande des consommateurs (FRC) n'était pas disponible pour une réaction.

/ATS


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