Les Genevois se prononcent dimanche sur une diminution du taux d'encadrement par des professionnels diplômés dans les crèches. Ils doivent aussi décider s'ils veulent imposer des densités de construction minimales dans les zones de développement.
Entraîné par les sujets de votations fédérales aux enjeux importants, le taux de participation devrait être très élevé dans le canton. Selon la chancelière d'Etat, il devrait osciller autour de 55%.
La campagne a principalement porté sur l'accueil dans les crèches. La révision voulue par la droite contre l'avis du gouvernement vise à mettre moins d'éducateurs pour plus d'enfants afin de diminuer le coût de fonctionnement des crèches et créer au final plus de places.
Cette mesure a été combattue par référendum par la gauche et les syndicats qui craignent que la qualité d'accueil des crèches ne soit péjorée au point de ne faire plus que du gardiennage. Ils dénoncent aussi une dégradation des conditions de travail du personnel éducatif.
Autre sujet au menu des votations genevoises: la modification de la loi générale sur les zones de développement. Cette révision initiée par le PLR vise à imposer des densités de construction minimales dans les zones de développement afin de ne pas gaspiller le sol. Elle a été attaquée par référendum par l'association "Stop Surdensification".
Cette problématique se retrouve sur le plan communal. A Versoix, les habitants doivent décider du sort d'un vaste projet immobilier au centre-ville. Le plan localisé de quartier (PLQ) a été contesté par référendum par des riverains opposés à une urbanisation jugée démesurée.
Enfin, les habitants de la Ville de Genève se prononcent sur la vente des parts municipales dans le téléréseau 022 Télégenève SA-Naxoo à UPC Cablecom. La transaction combattue par référendum par Ensemble à Gauche et les syndicats porte sur 57,5 millions de francs.