Le PLR s'exprime clairement en faveur de l'armée de milice

Les délégués du PLR réunis en assemblée samedi à Thoune ont exprimé un soutien clair à une armée de milice traditionnelle, mais apte à s'adapter rapidement aux défis futurs qui ont notamment pour nom cybercriminalité et terrorisme. L'opposition de Romands et de jeunes, dont les médias se sont fait l'écho, ne s'est pas manifestée.

Les délégués libéraux-radicaux ont ainsi recommandé par 213 voix contre 5, et 2 oppositions, le rejet de l'initiative du GSsA en faveur de la suppression de l'obligation de servir.

L'opposition au texte du GSsA s'est basée sur le papier de position sur la politique de défense, débattu un peu plus tôt par l'assemblée. Celui-ci a été approuvé quasi comme un seul homme.

Pas de "Rambos"

Selon le PLR, la mécanisation et la mobilité doivent être augmentées et la capacité de défense contre des attaques terroristes et des cyberattaques, améliorée. L’obligation de servir doit être maintenue, afin d’assurer des ressources humaines suffisantes à l‘armée. La sécurité ne peut pas être déléguée. Elle représente une activité centrale de l’État et ne peut dès lors pas être cédée à une armée volontaire ou professionnelle.

"Ceci irait à l’encontre de notre conception de l’Etat. Avec une armée de volontaires ou de professionnels, les 'mauvaises' personnes s’enrôleraient (danger des 'Rambos') et la mixité de la population ferait défaut", précise le PLR dans son papier de position.

Protéger la sphère privée

Avant de passer au plat de résistance de l'assemblée, les délégués avaient réitéré le soutien du PLR à la défense de la sphère privée. Par 171 oui contre 52 non, la base a repris à son compte l'avis des présidents cantonaux selon lequel la tendance qui consiste à mettre à nu le citoyen doit être arrêtée, particulièrement dans le domaine de la sphère privée financière.

Le comité interpartis rassemble des personnalités du PLR, de l'UDC, du PDC, de la Lega ainsi que de l'USAM et de l'association alémanique des propriétaires (HEV). Ils ont jusqu'au 4 décembre 2014 pour en récolter 100'000, soit 18 mois.

/SERVICE


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