Les Neuchâtelois aux urnes pour nommer leurs 5 conseillers d'Etat

Ils sont sept candidats à briguer ce dimanche l'un des cinq sièges au second tour de l'élection au Conseil d'Etat neuchâtelois. Les cinq prétendants arrivés en tête lors du 1er tour - 3 socialistes, 1 UDC et 1 PLR - partent favoris.Si les électeurs confirment leur choix du 28 avril, le gouvernement neuchâtelois basculera à gauche avec une majorité socialiste alors que le Grand Conseil disposera lui d'une majorité de droite. Cette majorité différente pourrait conduire à des blocages sur certains dossiers.Arrivé à une surprenante 3e place à l'issue du 1er tour, l'UDC Yvan Perrin devrait faire son entrée au gouvernement. Il s'agirait du 2e élu UDC à siéger au sein d'un exécutif cantonal romand, après Oskar Freysinger en Valais. Son avance enregistrée le 28 avril devrait lui assurer une élection même sans alliance avec le PLR.Socialistes favorisLe résultat du scrutin dépend de la capacité des partis à mobiliser leurs électeurs. Le Parti socialiste (PS) compte sur l'engagement des Verts et du POP, qui ne présentent eux pas de candidats, pour permettre l'élection du conseiller d'Etat Laurent Kurth, de Jean-Nathanaël Karakash et de Monika Maire-Hefti.Le PLR, qui demeure le principal parti au Parlement malgré la perte de six sièges, espère un sursaut des électeurs de droite en faveur de ses deux candidats: le conseiller national Alain Ribaux, arrivé 5e le 28 avril, et le sortant Thierry Grosjean arrivé 7e. Quant au candidat du PDC Vincent Martinez, il n'a que de faibles chances de figurer parmi les élus. /SERVICE


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