Une des deux enquêtes administratives menées au sein de la Faculté des sciences économiques de Neuchâtel conclut à un "plagiat par négligence". La seconde révèle des "conflits profonds", sans confirmer qu'il s'agit de mobbing.
"Il ne s'agit pas d'un plagiat de A à Z", ni de l'appropriation de recherches originales, a expliqué mardi devant la presse le docteur en droit Yvan Cherpillod, professeur associé à la Faculté de droit et des sciences criminelles de Lausanne.
Celui-ci a toutefois constaté cinq cas de plagiat partiel et deux cas de violation du droit de citation, ainsi que la reprise d'extraits d'une oeuvre commune écrite avec deux autres co-auteurs, semble-t-il sans le consentement de ceux-ci. L'expert évoque un plagiat par négligence, "vu la quantité de références supprimées par un tiers lors de la correction du document original".
Concernant les soupçons de harcèlement psychologique, certains actes décrits dans les procès-verbaux de l'enquête préliminaire correspondent à une typologie du mobbing. Mais les informations à disposition ne permettent pas d'établir si tous les éléments-clé du mobbing sont réunis, a indiqué la conseillère d'Etat Monika Maire-Hefti.
Reste que le Conseil d'Etat demande au rectorat de mettre en place les mesures permettant de résoudre les conflits existants.
