Six employés du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et un Syrien du Croissant rouge ont été enlevés dimanche dans le nord-ouest de la Syrie, a indiqué un porte-parole de l'organisation humanitaire. Leur nationalité reste inconnue.
"Nous réclamons la libération immédiate et sans condition de cette équipe qui distribuait une aide humanitaire à ceux qui en ont le plus besoin", a ajouté Ewan Watson, précisant que cet appel s'adressait à l'ensemble des belligérants.
Ils ont été enlevés dans la région d'Idlib où ils avaient évalué depuis jeudi la situation sanitaire et distribué des équipements médicaux.
Les enlèvements sont de plus en plus courants dans le nord de la Syrie, où la rébellion a conquis de larges pans du territoire, mais où les forces gouvernementales maintiennent leur contrôle sur de nombreux centres urbains.
Les combattants jihadistes ont renforcé leur présence à Alep, au nord de la Syrie, au détriment des rebelles. Les combats ont duré trois jours et ont fait près de 50 tués au sein de ces groupes tous engagés contre le régime syrien.
Boycotter Genève-2
Le Conseil National Syrien (CNS) ne participera pas à la conférence de paix Genève-2 et menace de se retirer de la coalition anti-régime si celle-ci y prend part, a affirmé son chef. La Coalition a fixé comme condition à sa participation à une telle conférence le départ du président Bachar al-Assad.
"Le CNS, qui est le plus grand bloc politique au sein de la Coalition, a pris la ferme décision (...) de ne pas aller à Genève vu les circonstances actuelles" sur le terrain en Syrie, a affirmé le chef du Conseil Georges Sabra, dans un entretien téléphonique.
"Cela veut dire qu'il ne restera pas au sein de la Coalition si celle-ci y va", a-t-il ajouté.
La Russie et les Etats-Unis souhaitent convoquer à la mi-novembre la conférence internationale de paix sur la Syrie, dite Genève-2, pour trouver une solution politique au conflit.
Le CNS, au sein duquel siègent notamment les influents Frères musulmans de Syrie, a été la tête de file de l'opposition contre le régime de Bachar al-Assad, avant de rejoindre laborieusement en novembre 2012 plusieurs nouveaux groupes pour former la Coalition nationale de l'opposition.