Trente-sept blessés ont été admis au Centre hospitalier de Bienne (BE) après la tempête de jeudi soir. Un grave a dû être transféré à Berne, alors que six personnes moyennement atteintes ont dû être opérées. Le reste des patients admis a subi des blessures légères.
Huit personnes sont toujours hospitalisées, les autres ayant pu quitter l'hôpital jeudi soir déjà, a précisé l'établissement dans un communiqué. Le dispositif prévu pour ce type de situation a été déclenché, sollicitant une soixantaine de collaborateurs additionnels, en majorité des médecins et des soignants.
Le Conseil d'Etat bernois a exprimé vendredi son soutien aux blessés. Le gouvernement cantonal a en outre remercié les professionnels qui ont secouru les personnes touchées.
Déchaînement subit
Les compétitions de la Fête fédérale de gymnastique ont pu reprendre vendredi. Le comité d'organisation était informé depuis mercredi soir de l'éventualité d'une tempête. Comme il y a une semaine, lorsque que de fortes bourrasques de vent avaient entraîné l'annulation de la cérémonie d'ouverture, il a décidé de maintenir le programme. Pour des motifs encore inconnus.
Les organisateurs ont expliqué avoir suivi jeudi l'évolution de la météo avec la police cantonale bernoise. Paisible jusqu'à 18h00, la situation s'est tout à coup déchaînée.
Cultures ravagées
La tempête a également ravagé le vignoble neuchâtelois. La grêle a provoqué d'importants dégâts en une dizaine de minutes. Une perte de récolte pouvant aller jusqu'à 100% a été constatée sur de très nombreuses parcelles. Le Département de la gestion du territoire dressera un bilan en début de semaine prochaine.
La taille des grêlons variait du petit pois à celle d'une balle de ping-pong. Trois heures après la fin de l'orage, certaines rangées de vigne étaient encore blanches, recouvertes de plusieurs centimètres de grêle. De mémoire de vigneron, rarement le vignoble neuchâtelois avait connu pareille situation, selon le communiqué.
A Genève également, l'orage de grêle a provoqué de très importants dégâts dans les cultures. "Entre 60 et 80 hectares sont détruits", a indiqué vendredi Jacques Blondin, directeur de l'Union maraîchère genevoise.