Le gouvernement ukrainien est prêt à négocier avec les partis politiques et les responsables régionaux, mais pas avec les "terroristes", a fait savoir jeudi le ministère des affaires étrangères. Le ministre allemand Frank-Walter Steinmeier a pour sa part salué jeudi "le ton constructif" de Vladimir Poutine.
Le président russe Vladimir Poutine avait souhaité la vieille l'ouverture d'un dialogue en Ukraine entre les nouvelles autorités pro-occidentales et les séparatistes de l'Est. Kiev y a vu le résultat des pressions internationales.
Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a lui salué jeudi "le ton constructif" du président russe Vladimir Poutine, qui demandé aux régions prorusses de l'est de l'Ukraine de reporter leur référendum de dimanche.
"Nous sommes peut-être à un moment décisif", a estimé M. Steinmeier. "La situation est très critique, mais il existe encore une chance que nous parvenions par des moyens diplomatiques à éviter une nouvelle escalade de la violence et la perte totale de contrôle dans l'est de l'Ukraine".
Les séparatistes prorusses doivent faire part jeudi de leur décision sur un report du référendum prévu le 11 mai sur la "déclaration d'indépendance" de la république autoproclamée de Donetsk.
En revanche, rien n'indique que les forces russes déployées à la frontière ukrainienne se soient retirées, a déclaré jeudi William Hague. Le président russe Vladimir Poutine avait aussi annoncé la veille le retrait des troupes massées à la frontière.
"Nous n'avons vu aucun signe de retrait des forces russes dans les secteurs où elles ont pris position récemment. Elles restent nombreuses près des frontières orientales de l'Ukraine", a déclaré le secrétaire au Foreign Office lors d'une visite à Tbilissi, capitale de la Géorgie. Les Etats-Unis et l'OTAN ont fait des déclarations similaires.