L'incendie d'une entreprise de démolition de voitures a provoqué un pic de pollution ponctuel dans les environs du site touché, à Ecublens (VD). Les particules fines ont atteint des valeurs deux à trois fois supérieures à la norme. L'incendie étant maîtrisé, ces valeurs ont baissé.
Les mesures de l'air effectuées durant toute la nuit confirment qu'aucune concentration de polluants immédiatement dangereuse pour la vie n'a été atteinte, indique un communiqué de presse. Les personnes vulnérables - essentiellement les jeunes enfants et les personnes âgées - peuvent toutefois ressentir des irritations des voies respiratoires, de la gorge ou des yeux.
En cas de changement d'état de santé, le médecin cantonal, Karim Boubaker, conseille à ces personnes d'aller voir un médecin, a-t-il dit jeudi devant la presse. Dans les prochaines 24 heures, il est recommandé de continuer à garder si possible les fenêtres fermées.
Les valeurs de particules fines mesurées autour du site sont actuellement dans "une situation de retour à la normale", a expliqué Sylvain Rodriguez, de la Direction générale de l'environnement. Il y a eu un "effet marqué pendant un petit moment bref et localisé".
L'incendie a eu des conséquences "très limitées" sur la Venoge, même si des traces de mousse sont encore visibles le long des rives. Une grande partie des eaux d'extinction a été recueillie et sera traitée ultérieurement.
Les secours ont installé un barrage sur la Venoge, qui a apparemment bien fonctionné. "Nous n'avons pas remarqué de traces d'hydrocarbures en aval", a expliqué M. Rodriguez. Une partie des eaux d'extinction a été directement traitée sur le site de l'entreprise incendiée, Thévenaz Leduc. Mais la majeure partie a été recueillie, et sera traitée ultérieurement.
Une partie s'est écoulée dans la Venoge. "Mais nous n'avons observé aucune mortalité de la faune", a ajouté Sylvain Rodriguez. "Les conséquences environnementales pour la Venoge sont très limitées".