Bénéfice en baisse au 1er trimestre pour La Poste

La Poste boucle le premier trimestre 2014 sur un bénéfice consolidé de 199 millions de francs, contre 222 millions l'année précédente sur la même période. Le recul de 23 millions est dû aux produits d'intérêt moins élevés dans un contexte de taux durablement bas sur les marchés financiers et de correctifs de valeur accrus.

Le résultat d'exploitation (EBIT) a quant à lui atteint 253 millions de francs, contre 272 millions en 2013, a annoncé la Poste mardi. Cette dernière qualifie ce résultat de "bon". Selon elle, les quatre marchés sur lesquels elle est active - communication, logisitique, transport de voyageurs et services financiers grand public - y ont tous contribué.

Durant le premier trimestre, la Poste a dégagé un produit d’exploitation de 2,138 milliards de francs, soit 1% de moins que pendant la même période de l’exercice précédent (2,156 milliards). Cette baisse n’a pas pu être intégralement compensée par des diminutions de charges.

Communication

Sur le marché de la communication, le résultat d’exploitation de la Poste a atteint 88 millions de francs (2013: 87 millions). La baisse des recettes de PostMail et de Réseau postal et vente induite par la diminution des volumes a pu être compensée par les économies de coûts dans ces unités, ainsi que par l’accroissement des recettes de Swiss Post Solutions.

Le volume de lettres adressées a reculé de 2,4%, tandis que les envois non adressés ont diminué de 3,5%.

Services financiers

Sur le marché du transport de voyageurs, le résultat d’exploitation de CarPostal a atteint 13 millions de francs (2013: 9 millions). La hausse est due, outre à des recettes exceptionnelles uniques dans les transports, essentiellement au développement des prestations. Le nombre de kilomètres parcourus a augmenté de 7,7%.

Enfin, PostFinance a enregistré un EBIT de 127 millions de francs dans la comptabilité segments, contre 138 millions en 2013. Le recul s'explique par le résultat mitigé des opérations d’intérêts, plombé par un contexte de taux durablement bas sur les marchés financiers, ainsi qu’à des correctifs de valeur accrus.

/ATS


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