Croissance modérée de 1,4% dans les cantons romands en 2013
L'économie romande résiste bien dans un contexte international tendu. Elle devrait reprendre de l'élan, après une année 2012 difficile, d'abord modérément en 2013 avec une croissance de 1,4%, puis de manière plus ferme l'an prochain avec un PIB en hausse de 2,3%.Selon l'étude présentée mercredi à Genève par les banques cantonales, l'Institut CREA et le Forum des 100, le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse romande progressera plus rapidement que celui de l'ensemble de la Suisse en 2013 (1,3%) et 2014 (2,1%).La croissance des cantons romands a sensiblement ralenti l'an dernier (1% contre 2,4% en 2011). Elle s'est montrée néanmoins robuste dans une année marquée par les soubresauts de la crise de la dette dans l'Union européenne (UE) et les conséquences du franc fort.Un quart de l'économie suisseLe PIB romand représente un quart de l'économie suisse. En chiffres absolus et en termes réels, il a atteint 135,6 milliards de francs en 2012 et en données nominales 146,3 milliards. Sur dix ans, de 2003 à 2013, le poids de la Suisse romande est passé de 24% à 24,7% du PIB helvétique, selon l'étude.Les exportations romandes se sont inscrites en 2012 à 53,8 milliards de francs, soit 26,8% des exportations suisses, en hausse de 5,7%, surtout grâce à l'horlogerie, la chimie et l'industrie pharmaceutique. La plupart des branches sont en croissance, avec toutefois des bémols: le commerce de gros et de détail, l'hôtellerie-restauration, les transports et communications.Banques: pas si mauvaisLes activités financières bénéficient d'un environnement boursier favorable. La construction, les activités immobilières et les services aux entreprises continuent de profiter d'une demande élevée, de taux d'intérêt bas et d'une démographie dynamique."Même si la branche se pose beaucoup de questions, la situation des établissements financiers n'est pas si mauvaise. La nouvelle réglementation est déjà en place et ils bénéficient de la hausse des marchés boursiers", a affirmé Jean-Pascal Baechler, de la Banque cantonale vaudoise (BCV) en présentant l'étude. /SERVICE