Avec l'horaire d'été 2015, Swiss lancera huit nouvelles destinations au départ de Genève. Le transporteur à la croix blanche a adapté son offre de destinations et de fréquences "au plus près de la demande en Suisse romande et en France voisine", selon le directeur régional, Lorenzo Stoll.
Outre Florence (quatre vols par semaine) et Valence (deux), Swiss proposera deux vols hebdomadaires vers Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine et vers Skopje, en Macédoine. En sus, Calvi (Corse), Palerme (Sicile) ainsi que les destinations grecques de Thessalonique et Zante feront l'objet d'une desserte saisonnière.
Les nouvelles lignes pour Sarajevo et Skopje, après celles de Belgrade et de Pristina, répondent "à la demande des communautés en lien avec ces pays", explique M. Stoll dans l'édition francophone du magazine "Travel Inside" de jeudi. Il ne craint pas les surcapacités vers les Balkans, car la région "est encore mal desservie au départ de Genève".
Le portefeuille depuis Genève est passé de 12 destinations en 2012 à 39 en novembre 2014. Les responsables du réseau de Swiss examinent constamment entre 30 et 40 routes potentielles, dont St-Tropez, indique le directeur pour la Suisse Romande. Il juge prématuré d'énoncer de futures nouvelles destinations.
De janvier à octobre, le nombre de passagers transportés depuis la Cité de Calvin a progressé de près de 11% sur un an, rappelle le Vaudois. Soit, sur la même période, près de deux fois plus que l'aéroport et 1,6 fois plus que le principal concurrent, Easyjet.
"Swiss ne fait pas du low cost à Genève", se défend M. Stoll. La compagnie helvétique en mains de l'Allemande Lufthansa mise sur la qualité des services à bord et au sol. Une base d'équipage a été créée à Genève, afin de disposer de personnel francophone, "créant par la même occasion 160 emplois".
Le développement à Genève a pour "objectif clair" le retour à la rentabilité des court-courriers, réitère M. Stoll. "Pour l'heure, nous sommes dans le plan qui nous a été fixé et nous nous y tenons", réitère-t-il.