Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a annoncé jeudi que la Russie allait interdire l'importation de fruits, de légumes, de viandes, de poissons, de lait et de produits laitiers en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, d'Australie, du Canada et de Norvège. Cette mesure est applicable à partir de jeudi et pour une durée d'un an.
Cette annonce fait suite à un décret signé mercredi par Vladimir Poutine en représailles aux sanctions économiques occidentales contre Moscou accusé d'alimenter l'instabilité dans l'est de l'Ukraine.
M. Medvedev a précisé que les avions des compagnies aériennes ukrainiennes ne seraient plus autorisés à transiter par la Russie.
Le gouvernement russe étudie une disposition similaire pour les vols des compagnies aériennes américaines et européennes à destination de l'Asie et du Pacifique, a-t-il ajouté.
Les sanctions occidentales décrétées contre la Russie ne devraient pas avoir d'impact sur les affaires de Nestlé. En effet, la majeure partie des produits fabriqués par le géant alimentaire vaudois dans ce pays sont vendus directement à la population indigène.
Lors d'une conférence téléphonique organisée jeudi dans le cadre de la publication des résultats semestriels du groupe, la cheffe des finances Wan Ling Martello a précisé que Nestlé surveille de près la situation en Ukraine et en Russie.
Malgré la crise qui sévit dans cette région du globe, la société sise à Vevey y a enregistré une croissance durant le premier semestre 2014. Pour l'ensemble de l'année, les responsables de Nestlé se disent prudemment optimistes.