Les banquiers craignent une baisse de l'emploi et des salaires

Les banquiers suisses sont pessimistes quant à leur avenir. Un peu plus de deux tiers des collaborateurs d'instituts financiers s'attendent à une diminution plus ou moins nette des emplois dans leur secteur ces cinq prochaines années, selon un sondage publié lundi.

Les perspectives se sont détériorées en un an, démontre l'étude commandée par le portail financier Finews.ch, l'agence Communicators et l'Institut pour les services financiers zougois IFZ. En 2013, 66% des personnes interrogées étaient pessimistes contre 67,3% lors du dernier sondage, effectué auprès de 680 personnes de la branche.

Les gestionnaires de fortune pour clients privés, les banquiers d'investissement et les employés des services administratifs ou techniques (back office), sont ceux qui craignent le plus une perte d'emploi, selon les auteurs du sondage. Les perspectives sont meilleures du côté des employés des services juridiques et des gestionnaires de fonds pour clients institutionnels (asset management).

Réseautage important

Pour avancer dans leur carrière, 62% des sondés estiment qu'il faut être spécialisé, 58% que le réseautage d'affaires est primordial et 56% que des connaissances juridiques sont nécessaires. En outre, 22% mettent en avant l'importance des médias sociaux, et 4% la carrière militaire.

Une part importante des employés de banques s'attend à des diminutions de salaires. Ainsi, 39% prévoient une légère baisse et 7% un net recul. 43% des sondés disent n'avoir reçu qu'un petit bonus ou pas du tout l'année passée et plus de la moitié des personnes interrogées indiquent avoir obtenu une part de moins de 10% de leur salaire annuel fixe.

Concernant la réputation des banquiers, 12% pensent qu'elle va s'améliorer ces prochaines années et 39% que leur image dans la population va s'aggraver. Le reste estime que rien ne va changer.

/ATS


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