Walter Fust détient 42,73% du capital-actions du fabricant prévôtois de machines-outils Tornos à l'issue de l'offre publique d'achat (OPA). L'industriel alémanique estime que l'offre d'acquisition a abouti.
Ce résultat demeure provisoire. Il deviendra définitif mardi lors de la publication dans la "Neue Zürcher Zeitung" et dans "Le Temps", a indiqué vendredi Tornos dans un communiqué.
Walter Fust détenait déjà près du tiers du capital de l'entreprise prévôtoise, juste en dessous du seuil de 33,33% obligeant un actionnaire à lancer une offre.
A l'issue de l'OPA, 1'869'730 actions Tornos ont été présentées à l'acceptation. A cela, s'ajoutent les 6'624'263 actions Tornos déjà détenues par Walter Fust.
Le prix offert était de 4,70 francs par action, un prix jugé trop bas par le conseil d'administration de Tornos. Ce dernier avait cependant renoncé à émettre une recommandation.
Un délai supplémentaire de dix jours de bourse pour une acceptation ultérieure de l'offre d'acquisition va débuter le 22 janvier pour se terminer le 4 février. Le terme d'exécution est actuellement prévu le 14 février, précise Tornos.
L'entrepreneur alémanique, principal actionnaire de Tornos depuis 2010, avait précisé lors de l'annonce du lancement de l'OPA qu'il ne visait pas une reprise totale de l'entreprise du Jura bernois, mais plutôt une participation d'environ 45%.
Pour rappel, le fondateur des magasins Fust contrôle aussi à hauteur de 54,9% le fabricant st-gallois de machines-outils Starrag, dont il assure la présidence. Walter Fust écarte cependant une intégration de Tornos et Starrag.
Tornos, qui emploie encore quelque 650 personnes, traverse une période difficile. Le groupe a aggravé sa perte nette sur les neuf premiers mois de 2013 à 17,6 millions de francs, contre -14,8 millions un an plus tôt.