Le Tour de Suisse passe sans s’arrêter

L’épreuve cycliste va largement emprunter les routes de la région ce mardi à l’occasion de ...
Le Tour de Suisse passe sans s’arrêter

L’épreuve cycliste va largement emprunter les routes de la région ce mardi à l’occasion de sa 3e étape entre Aesch et Granges, mais elle peine à trouver des points de chute dans le Jura et le Jura bernois. Explications de son directeur

Le peloton du Tour de Suisse (ici lundi entre Küsnacht et Aesch) sera de passage dans la région ce mardi (photo : Georges Henz). Le peloton du Tour de Suisse (ici lundi entre Küsnacht et Aesch) sera de passage dans la région ce mardi (photo : Georges Henz).

C’est un passage qui s’apparente à une tentative de drague. Le Tour de Suisse va traverser le Jura et le Jura bernois ce mardi après-midi. Sa 3e étape va emmener les cyclistes d’Aesch à Granges sur 177 km. Le peloton pédalera durant près de 100 km dans la région en transitant par Delémont, les Rangiers, St-Ursanne, Soubey, Glovelier, le Pichoux, Tavannes, le Pierre-Pertuis, Sonceboz et Frinvillier avant de mettre le cap sur le canton de Soleure. Plus de la moitié de l’étape se fera donc dans la région. Pourtant, la course ne s’y arrête pas et n’y a plus fait escale depuis 2015 à Bienne et 2014 à Delémont. « Pour le moment, on n’est pas en contact avec une ville du Jura ou du Jura bernois », avoue Olivier Senn. Le directeur de la boucle helvétique évoque un désintérêt de la région pour son épreuve. « Nous, on est toujours intéressé à avoir un départ ou une arrivée dans toutes les parties de la Suisse. La Romandie nous pose problème car il n’y a pas trop d’intérêt », dit-il. Le grand patron du TdS ne perd pas espoir pour autant. Selon lui, une telle étape pourrait donner envie. Bien conscient de la concurrence que représente le Tour de Romandie, Olivier Senn botte en touche lorsqu’il s’agit d’évoquer le coût d’un accueil de son épreuve. « On a chaque année 10 à 12 villes qui sont candidates. Je ne vois pas pourquoi ce serait trop cher dans le Jura et le Jura bernois alors que ça ne l’est pas dans le reste de la Suisse », lance-t-il.

Olivier Senn et le peu d’intérêt de la Romandie

Cette 3e étape ne sera pas une promenade de santé pour les meilleurs cyclistes de la planète. Elle présente 4 difficultés et plus de 3'000 m de dénivelé. « On devrait avoir rapidement une échappée », prédit Olivier Senn. Le patron du Tour de Suisse évoque un tracé sélectif qui devrait lancer la bataille pour le classement général. /msc-lge

« L’un ou l’autre coureur pourrait perdre le Tour de Suisse »


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