Deux jours après son licenciement de son poste de sélectionneur de l’équipe nationale du Kosovo, Le Neuchâtelois se confie sur son expérience et son avenir
Bernard Challandes a été démis de ses fonction à la tête de l'équipe nationale du Kosovo ce mercredi suite à la défaite du Kosovo contre la Géorgie. (Photo : EPA/Fredrik Sandberg/TT)
L’annonce en a surpris plus d’un mais pas le principal concerné. Bernard Challandes savait que ses jours étaient comptés à la tête de l’équipe nationale du Kosovo. L’entraîneur neuchâtelois a été démis de ses fonctions mercredi. Une décision qui fait suite à la défaite de sa sélection contre la Géorgie mardi soir dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du monde 2022 de football. Reste que Bernard Challandes a porté le Kosovo aux portes de l’Euro 2020, n’échouant qu’en barrages. Il affiche 16 victoires, 8 nuls et 13 défaites depuis qu’il a repris la sélection en mars 2018. Mais à l’heure du bilan, ce n’est pas que les résultats qu’il souhaite retenir.
Bernard Challandes à participer à rendre la sélection du Kosovo crédible et l’a aidé à trouver sa place sur la carte du football. Mais pour le Neuchâtelois, c’était aussi une aventure qui est allée au-delà de l’aspect purement sportif.
Quant à son avenir, Bernard Challandes laisse la porte ouverte. À 70 ans, l’heure de la retraite a peut-être sonné. Mais quoi qu’il en soit, et il l’assure, il continuera de se passionner mais aussi de pousser des coups de gueule pour ce football qu’il aime tant.
Bernard Challandes aurait pu toutefois mettre un terme à sa très longue carrière en reprenant les rênes de l’équipe de Suisse après le départ de Vladimir Petkovic. Comme il l’explique, ça ne s’est pas joué à grand-chose mais c’est sans rancune que l’habitant de la Chaux-de-Milieu a pris acte de l’engagement de Murat Yakin.
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