Manchester City peut toujours rêver en couleur. Victorieux 3-0 du Bayern Munich en match aller des quarts de finale de la Ligue des Champions, les Mancuniens ont vraiment marqué les esprits.
Victorieux grâce à des réussites de Rodri (27e), de Bernardo Silva (70e) et de l'inévitable Erling Haaland (76e), Manuel Akanji et ses coéquipiers ont, bien sûr, pris une option sans doute décisive sur leur qualification pour les demi-finales. Mais la manière avec laquelle ils ont étouffé les Bavarois fut stupéfiante. Elle commande de les désigner comme les grandissimes favoris de cette compétition qu'ils n'ont encore jamais gagnée.
Après une première mi-temps équilibrée, le Bayern a lâché prise. A l'image de Dayot Upamecano, coupable d'une grossière faute à la relance sur le 2-0, les Bavarois ont littéralement craqué devant la pression adverse. Il est vrai qu'ils étaient confrontés à une opposition presque unique dans son genre. On veut parler de la meilleure au monde du moment.
Une drôle d'impression
Yann Sommer est passé par tous les états d'âme dans cette rencontre. A la fois fébrile et presque trop léger sur le plan physique, le Bâlois a commis deux erreurs dans son jeu au pied qui auraient pu coûter très cher. Mais comme lors de la double confrontation contre le PSG, elles n'ont pas profité à l'adversaire pour laisser le bénéfice du doute au gardien de l'équipe de Suisse.
Impuissant sur la frappe de Rodri, sur la tête de Bernardo Silva et sur la volée de Haaland, il devait réussir quatre arrêts magnifiques après le repos face à Nathan Ake, Ruben Dias, Julian Alvarez et Rodri. Ils n'effaçaient toutefois pas la drôle d'impression dégagée lors de ce match aller par le remplaçant de Manuel Neuer.
En crise en championnat, l'Inter Milan a réagi de la plus belle des manières. A Lisbonne, les Nerazzurri se sont imposés 2-0 devant le Benfica. Nicolo Barella a ouvert le score à la 51e minute avec une tête imparable sur un centre d'Alessandro Bastoni. Romelu Lukako a doublé la mise sur un penalty à la 82e qui avait été accordé pour une main de Joao Mario. Avec ce succès, l'entraîneur Simone Inzaghi a obtenu un répit qu'il n'espérait peut-être pas.
/ATS