Commentaire : une miraculée du sport automobile et des questions

La jeune pilote de F3 Sophia Flörsch a frôlé la mort dimanche à Macao dans un horrible accident ...
Commentaire : une miraculée du sport automobile et des questions

La jeune pilote de F3 Sophia Flörsch a frôlé la mort dimanche à Macao dans un horrible accident qui remet en cause la sécurité sur les circuits urbains

Sophia Flörsch, 17 ans, a survécu par miracle à un terrible accident à
Macao (photo : flickr.com) Sophia Flörsch, 17 ans, a survécu par miracle à un terrible accident à Macao (photo : flickr.com)

Elle a 17 ans, elle est Allemande, pilote de Formule 3, totalement inconnue du grand public mais les images de son accident ont fait le tour de la planète. Sophia Flörsch a été victime d’un crash terrifiant dimanche sur le circuit urbain de Macao, en Chine. La jeune Allemande a été sortie vivante de l’épave de sa monoplace et peut être qualifiée de véritable miraculée. Son accident pose toutefois de sérieuses questions de sécurité. Le commentaire de François Comte :

Sophia Flörsch a connu le pire scénario pour un pilote de monoplace. Elle a percuté une voiture qui la devançait en bout de ligne droite et a perdu le contrôle de sa F3 lancée à pleine vitesse, juste avant une courbe à droite. Sa voiture est partie en tête à queue, a grimpé sur un vibreur, avant de monter sur une autre monoplace et de décoller dans les airs. Le bolide a défoncé les grillages de sécurité et s’est fracassé contre une tribune qui abritait des photographes. Le choc d’une violence inouïe s’est produit alors que la monoplace de la jeune Allemande atteignait 276 km/h.

Sophia Flörsch est restée consciente mais souffre d’une fracture de la colonne vertébrale. Elle ne court toutefois aucun risque de paralysie, selon son père. Cinq personnes ont, par ailleurs, été blessées dans l’accident.

Le crash de la jeune Allemande doit servir de prise de conscience. Les courses sur circuit urbain se multiplient ces dernières années, notamment en Formule 1, avec tous les dangers qu’elles comportent. La FIA serait bien inspirée de revoir certains critères avant qu’il ne soit trop tard et qu’un carnage similaire à celui du Mans en 1955 – 82 morts - n’endeuille le sport automobile.


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