Formule 1: Nicholas Latifi a reçu des menaces de mort

Nicholas Latifi a passé des jours difficiles après le GP d'Abou Dhabi. Le Canadien, pilote ...
Formule 1: Nicholas Latifi a reçu des menaces de mort

Formule 1: Nicholas Latifi a reçu des menaces de mort

Photo: KEYSTONE/EPA/Antonin Vincent / POOL

Nicholas Latifi a passé des jours difficiles après le GP d'Abou Dhabi. Le Canadien, pilote chez Williams, a reçu des menaces de mort pour avoir provoqué l'intervention de la voiture de sécurité.

Son accident, survenu à cinq tours du terme, a permis au Néerlandais Max Verstappen (Red Bull-Honda) de changer ses pneus et de dépasser le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) dans le dernier tour. Cela lui a donné le titre mondial.

Latifi a expliqué dans un message posté sur Twitter ainsi que sur son site internet qu'il était la cible d'un torrent d'insultes depuis. 'En me rappelant la course, dès que le drapeau d'arrivée a été agité, j'ai su ce qui se passerait sur les réseaux sociaux', a écrit le pilote âgé de 26 ans.

Cruauté

'Le fait que j'ai pensé qu'il était préférable de supprimer Instagram et Twitter sur mon téléphone pendant quelques jours dit tout ce que nous devons savoir sur la cruauté du monde en ligne', a déploré le natif de Montréal. L'écurie Mercedes avait déposé un recours sur l'issue de la course et de la lutte pour le titre, finalement retiré.

Mais selon son patron Toto Wolff, Lewis Hamilton a été 'volé' alors qu'il était en passe de gagner le Grand Prix et de devenir champion du monde de F1 pour la huitième fois. Cela aurait constitué un record.

Ne pas rester silencieux

Latifi s'est dit 'choqué' par 'le ton extrême des paroles, des insultes, et même des menaces de mort' reçues. Il a toutefois précisé qu'il laisserait passer cette vague de 'négativité'.

'J'ai conscience que j'ai peu de chance de convaincre ceux qui ont agi de cette façon envers moi de changer leurs manières de faire - et qu'ils pourraient même utiliser ce message contre moi - mais il est juste de dénoncer ce genre de comportement et ne pas rester silencieux', souligne-t-il.

/ATS
 

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